Je me présente :

Fabien, 43 ans, marié avec une charmante Assistante Maternelle (Agréée depuis 11 ans) et Papa d’un jeune garçon de 12 ans.

Si aujourd’hui, j’ai décidé d’essayer de créer un site en fonction de vos attentes, c’est que je me sens pleinement concerné par votre activité (comme sûrement une grande partie des maris d’AssMat).

Pourquoi le suis-je ?

Le métier de ma Femme s’exerce à notre domicile, donc il me semble évident de me sentir concerné.

Pour celles d’entre vous qui auraient des doutes, je vais vous donner quelques exemples qui font que je suis en droit de revendiquer le fait d’être concerné par le métier de ma Femme :

1. -Si un matin, après être rentré tard d’un rendez-vous professionnel ou d’un déplacement en province, il me prenait l’envie de faire une grasse mat, impossible car les Enfants en garde arrivent à partir de 7h45 le matin. Pas toujours avec le sourire et pas toujours en silence, n’est ce pas ?
   

2. -Si par hasard une après-midi en semaine, je veux régler quelques dossiers à la maison, il faut le faire en silence et mettre mon téléphone pro sur vibreur, car ma Femme me rappelle que les enfants font la sieste, et que s’il y a «réveil», il y a risques de pleurs et donc récupération de petits grognons jusqu’à la fin de journée.
   

3. -Si par chance, je peux rentrer tôt à la maison un jour de semaine; je dois attendre que les parents soient passés récupérer leur progéniture pour enfin pouvoir me mettre à l’aise pour déambuler chez moi, donc après 19h00.
   

4. -Sans compter le salon qui se transforme tous les jours de garde en aire de jeux,
   

5. -Les lits «parapluie» dans les chambres,
   

6. -Les poussettes (canne, double...) dans le garage,
   

7. - les sièges enfants dans la voiture familiale,
   

8. -Etc. ... etc...
   

9. 
   

10. -Et le pire dans tout ça, c’est de retrouver ma Femme, certains soirs, exténuée quand elle a passé, ce qu’elle appelle, une mauvaise journée (pas besoin de définir ce qu’elle appelle une mauvaise journée, car je suis sûr que vous connaissez).
    

Donc, OUI, je suis bel et bien concerné par son activité

Bref, quelques petits désagréments pour nous les hommes, mais rien de grave.

En ce qui me concerne, et ça ne tient qu’à moi, ceux que j’appelle «petits désagréments» sont très vite oubliés lorsqu’un sourire d’enfant m’est destiné, lorsque j’assiste à leurs premiers pas ainsi qu’à l’entente de leurs premiers mots. Mais je pense ne pas être le seul dans ce cas.

En revanche, ce qui me gêne le plus et me met hors de moi dans le métier de ma Femme (qui est le vôtre, également) c’est la  NON reconnaissance de son métier comme d’un vrai métier.

Pourquoi cette réaction ?

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